OUI à une économie d’avenir !
OUI à une économie durable !

L’initiative populaire pour une économie verte s’appuie sur le potentiel d’innovation de la Suisse pour réduire l’impact environnemental et renforcer l’économie. Dites OUI pour l’environnement, pour l’économie et pour les consommateurs !

Le 25 septembre prochain, le peuple suisse sera amené à se prononcer sur l’initiative fédérale « Pour une économie durable et fondée sur une gestion efficiente des ressources (économie verte)»

De quoi s’agit-il ?

L’initiative demande d’inscrire dans la Constitution fédérale que la Confédération, les cantons et les communes « veillent à ce que l’économie suisse utilise les ressources naturelles tant indigènes, qu’étrangères de manière rationnelle et qu’elle ménage autant que possible l’environnement. L’économie doit utiliser les matières premières avec parcimonie et produire le moins de déchets possible. Ceux-ci doivent pouvoir être valorisés et être réutilisés comme matières premières dans le circuit économique ».

L’initiative vise ainsi à réduire notre empreinte écologique à une seule planète d’ici à 2050. Actuellement, si tout le monde vivait comme la population suisse, il faudrait trois planètes. C’est donc en limitant la consommation des ressources naturelles et en appliquant le principe de l’économie circulaire que l’objectif d’une planète pourrait être atteint.

La notion d’économie circulaire est un concept économique dont l’objectif est de produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie. Il s’agit de déployer, une nouvelle économie, circulaire, et non plus linéaire, fondée sur le principe de refermer le cycle de vie des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l’eau et de l’énergie. Pour mettre en œuvre ce principe, la Confédération devra fixer des objectifs. Le texte de l’initiative énumère un certain nombre d’instruments qui sont à disposition de la Confédération pour mettre en œuvre l’initiative, notamment:

  • L’encouragement de la recherche, de l’innovation et de la commercialisation de biens et de services, ainsi que les synergies entre activités économiques;
  • L’édiction de prescriptions applicables aux processus de production, aux produits et aux déchets, ainsi qu’en matière de marchés publics;
  • La mise en place de mesures de nature fiscale ou budgétaire; elle peut en particulier mettre en place des incitations fiscales positives et prélever sur la consommation des ressources naturelles une taxe d’incitation à affectation liée ou sans incidence sur le budget.

L’initiative pour une économie verte est un moyen efficace pour:

  • Lutter contre le gaspillage
  • Améliorer la préservation de l’environnement en Suisse et de manière indirecte à l’étranger
  • Assurer une meilleure répartition des ressources
  • Développer une production locale
  • Exiger des standards écologiques plus élevés pour les produits importés
  • Créer des emplois

Meyrin s’engage déjà pour une économie verte

A Meyrin, que ce soit au niveau des entreprises, de l’écoquartier des Vergers ou de la gestion communale, les mesures prônées par l’initiative ne surprennent pas. Elles répondent aux objectifs environnementaux, sociaux et économiques que se fixent tous les acteurs de la transition vers une ville véritablement durable.

Une large alliance de consommateurs, d’entrepreneurs et de défenseurs de l’environnement approuvent l’initiative

Nous sommes en tant que consommateurs les premières victimes d’un système nous contraignant à acheter des produits délibérément conçus pour être fonctionnels dans une durée limitée. C’est pourquoi, il est dans l’intérêt des consommateurs d’accepter cette initiative qui favorisent des produits durables et locaux afin de minimiser au maximum les coûts environnementaux causés par leur fabrication et leur transport.

De nombreux entrepreneurs acquis à l’innovation et à la responsabilité environnementale voient dans cette initiative un soutien et une protection contre toute concurrence déloyale de la part d’entreprises ne faisant aucun effort en matière de développement durable. La Suisse pourrait ainsi rattraper le retard qu’elle a pris ces dernières années en matière de réduction de gaz à effet de serre et respecter ses engagements dans la lutte contre le dérèglement climatique.

Lutter pour le respect de nos engagements pour le climat demande aujourd’hui un engagement concret et non plus de simples déclarations d’intentions. La Suisse a des idées, des capitaux, et du savoir-faire en matière d’économie verte.

Pour l’économie de demain et la création d’emplois dans notre pays,
pour l’avenir de nos enfants
OUI à l’économie verte le 25 septembre 2016 !