Esther Hartmann

Conseillère municipale

Dans le but d’améliorer la qualité de vie et des espaces publics de la commune et de prendre concrètement l’urgence climatique en compte, les Vert.es ont proposé trois motions qui ont toutes été acceptées. Il est désormais du devoir du Conseil administratif de les mettre rapidement en œuvre.

  • La première a été co-rédigée par Maurice Amato, au nom de notre groupe et Pierre Boccard (conseiller municipal PLR). Elle demande l’élaboration d’un véritable plan d’arborisation sur la commune de Meyrin, afin d’atteindre l’objectif de plantation de 250 nouveaux arbres par année, tel que fixé dans le Plan directeur communal. Pour notre groupe, il est en effet important de passer de la parole aux actes. Les Vert.e.s n’ont obtenu jusqu’à maintenant que de très vagues informations sur les projets de la commune en la matière. C’est pourquoi nous exigeons qu’en 2022 la Commune dispose d’un planification précise. Elle devra impérativement mentionner quelles espèces devront être plantées, ainsi qu’à quels emplacements et à quelle date. Les Vert.e.s ont aussi demandé à ce que pour ce faire des entreprises locales soient sollicitées, cela afin de diminuer la charge environnementale de longs transports.
  • Maurice Amato a également déposé, au nom des Vert.e.s, une motion demandant la préparation d’un crédit d’étude pour végétaliser l’ensemble des préaux des crèches et des écoles primaires dans le but de répondre aux besoins fondamentaux d’apprentissage, de socialisation et de santé des enfants. Cela évidemment dans le cadre d’une démarche participative associant les enfants, les enseignants et les concierges. En effet, il n’y a qu’à regarder combien les préaux de nos communes sont gris et surtout, bétonnés pour constater la nécessité d’une telle démarche. Les préaux, au même titre qu’un bâtiment scolaire, sont l’expression d’une pédagogie qui préparent les enfants à vivre demain en société et à assumer leurs droits et devoirs de citoyen.ne.s. Aujourd’hui, il est dès lors vital de les préparer à se reconnecter avec la nature, à vivre dans des espaces sains, de fraîcheur, en sécurité pour les filles et les garçons. Le béton, les sols durs et imperméables ne sont absolument plus adaptés, surtout compte tenu des prochaines canicules. Ils ne favorisent pas les échanges entre enfants.
  • Pour conclure, notre conseiller municipal Denis Bucher, avec Alessandro Scandurra (conseiller PDCVL, ont aussi demandé dans une motion le remplacement de 24 places de parkings prévues par une zone plus restreinte de dépose minute au bas du Parc des Arbères. Cela évitera que le magnifique Parc des Arbères se termine par un goulet et permettra une continuité réelle de cet espace vert de promenade tant apprécié, qui va du Jardin botanique alpin au Terrain Jakob. Il ainsi une plus grande sécurité pour les habitant.e.s de Meyrin.

Notre groupe a eu le plaisir de voir ses trois motions acceptées et renvoyées au Conseil administratif le soir même. Il a ainsi contribué à mettre en évidence des problématiques urgentes qui, ces derniers temps, ont été mises de côté avec pour justification la crise du COVID.
Personne ne nie l’impact de la crise sanitaire sur notre quotidien, sur la gestion des affaires communales et notre vie politique. Cependant, cette difficile période ne doit en aucun cas justifier une inaction politique dans les domaines de l’urgence climatique, de la biodiversité, de l’économie, de la culture ou de la solidarité. Au contraire, dans l’ensemble de ces domaines, il est impératif de tirer les conséquences de la crise que nous venons de vivre et d’agir.

Notre groupe continuera d’’être une force de proposition lors des prochaines séances du Conseil municipal par nos amendements, nos prises de position, notamment lors du vote du budget de la Commune, par des propositions concernant la culture ou encore par le dépôt de délibérations, résolutions et motions. Nous estimons que cela correspond au mandat que nous ont donné les électrices et électeurs. N’en déplaise à certains groupes politiques que notre activisme fatigue.