11 candidates et 7 candidats vert.e.s pour le Conseil municipal le 15 mars 2020
Eric Cornuz
42 ans Président du Conseil municipal Travailleur social à Pro Senectute Juge assesseur au Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant Candidat également au Conseil administratif
Eric Cornuz s’est mis au service des autres dès son jeune âge ; scout à Meyrin d’abord, puis président du Parlement des Jeunes, de l’Association des Jeunes de Meyrin et de l’Undertown, il anime également avec ces meilleurs copains, pendant 6 ans, la radio meyrinoise Meyrin FM. Il s’engage, peu soutenu, dans la défense du cinéma Cosmos qu’aujourd’hui beaucoup regrettent. Au cours de ses mandats au Conseil municipal qu’il préside à deux reprises, il est également président de la commission Environnement (jusqu’en 2005) et de la commission Ad hoc Vergers (jusqu’en 2015). Au cours de la législature qui s’achève, il est à l’initiative de plusieurs résolutions notamment concernant les nuisances de l’aéroport ou la culture de plantes comestibles dans l’espace public.
Père de trois enfants, il est particulièrement sensible aux questions de santé et s’engage pour une alimentation saine, locale et de saison, en particulier dans la restauration collective (crèches et écoles). Il voudrait également que la police municipale continue à assurer une sécurité de proximité et de prévention, visible et rassurante pour les personnes âgées comme pour les jeunes, au service et en soutien de toute la population.
Claudine Murciano-Helfer
58 ans Conseillère municipale Membre et déléguée du Conseil municipal au Jardin Robinson de Meyrin Comptable
Claudine Murciano-Helfer a grandi avec et dans la Cité de Meyrin. Elle s’est engagée, il y a près de 25 ans, alors jeune maman de trois charmants garçons, dans le comité du Jardin Robinson. Prenant goût à participer à la vie meyrinoise elle s’implique dans le comité qui obtiendra que les élèves du cycle puisse se restaurer à midi à la maison Vaudagne. Elle participa activement au remue-méninges qui enfanta le nom K-Fête. Ensuite, elle rejoignit la commission junior du Meyrin FC, le CEFAM, l’Association Bateau-Lavoir, le SPP, l’Association Réalise, etc. avec des rôles divers et variés de membre, trésorière et présidente. Avec ses trois « sorelle », elle ensorcelle, chaque 1er août, la campagne Charnaux avec une potion magique servie dans de magnifiques pots. (Manque de pots, je n’y ai pas goûté l’an dernier). Comptable de profession, elle travaille actuellement au service des finances de l’Association Réalise, institution qui favorise la formation par la pratique et l’emploi durable. Elue en 2015 au Conseil municipal, ses compétences de comptable en font une commissaire précieuse de la commission des Finances. De surcroît, elle a été élue déléguée du Conseil municipal, devinez où…, au comité du Jardin Robinson. Motivée, Claudine m’a confié : « J’adore ma commune et je me réjouis de faire campagne avec la très belle équipe des Vert.e.s 2020. Son enthousiasme et le programme qui se dessine pour la prochaine législature m’ont totalement convaincue de représenter ma candidature ».
Damien Baptiste Boccard
35 ans Conseiller municipal de 2007 à 2013 Juriste Juge assesseur à la Commission de conciliation en matière de baux et loyers
Membre des Vert.e.s depuis l’âge de 19 ans, Damien Boccard était en 2007 le plus jeune élu du Conseil municipal où il siégea durant six ans avant que ses études ne l’éloignent de Meyrin. À l’instar de deux autres candidats de la liste, Damien Boccard a également été Président du Parlement des Jeunes et membre du comité de l’Undertown. Après un Erasmus en Allemagne et plusieurs stages, notamment auprès de l’Ambassade suisse en Tunisie et à Saint Gall, il revient à Meyrin dans le nouvel écoquartier des Vergers où il s’implique immédiatement dans la vie associative. Passionné de culture, il est membre du comité de deux associations, « Out of the box », qui se dédie à la promotion des arts inclusifs, et « la Galerie », une association à but socioculturel. Actuellement, il travaille en sa qualité de juriste à l’État de Genève. D’autre part, il collabore depuis de très longues années à la Fondation Cap Loisirs où il accompagne des personnes à déficiences mentales. Son souhait : Mettre ses compétences acquises au service de sa commune pour y améliorer la qualité de vie. Sa motivation : « Être le changement que nous voulons dans le monde », une citation de Gandhi qu’il fait sienne. Pendant les fêtes de fin d’année, il a d’ailleurs accompagné en Inde la marche Jaijagat Dehli-Genève qui rejoindra Meyrin le 25 septembre prochain. Cette marche qui appelle l’opinion mondiale à réduire la pauvreté et la discrimination sociale, à lutter contre la crise climatique et la destruction des écosystèmes, inspire beaucoup Damien dans ses engagements actuels.
Maurice Amato
29 ans Infirmier au HUG Conseiller municipal, président de la commission des Finances, Chef du groupe vert au Conseil municipal
Encore un qui est né et a grandi à Meyrin, qui dès 7 ans adhère aux scouts qu’il a quitté cette année après 22 ans de bons et loyaux services. À l’âge de 13 ans, il entre au Parlement des Jeunes qu’il préside en 2008. Pendant 7 ans, il est le Vice-Président de l’Association Undertown où il apprend à filmer, ce qui lui permettra de devenir caméraman pour le Genève- Servette Hockey-Club. En 2011, il est élu au Conseil municipal dont il est le benjamin pendant quatre ans. Réélu en 2015, les Verts le proposent comme président de la commission des finances. « Comment un jeune de 24 ans peut-il présider une commission aussi exigeante ? », s’interrogent certains. Cinq ans plus tard, tout le monde le reconnaît, la commission des Finances a été gérée de main de maître par son jeune président. En plus de ses responsabilités politiques, comme tou.te.s les Vert.e.s, Maurice Amato s’engage dans la vie associative convaincu que l’un ne va pas sans l’autre. En tant qu’infirmier diplômé depuis deux ans, il rejoint l’an dernier les Samaritains de Meyrin. Il est également le responsable du secteur des boissons alcoolisées du Supermarché participatif paysan « la Fève » et membre du conseil d’administration de la coopérative Voisinage et de son association d’habitant.e.s. Toujours aussi motivé, toujours aussi impliqué, il se présente pour un troisième mandat.
Dilara Bayrak
22 ans Députée suppléante au Grand-Conseil Co-présidente des Verts de Meyrin-Cointrin Juriste et étudiante en master de droit
Dilara Bayrak s’engage, dès le collège, dans l’association des étudiant.e.s du CEC André-Chavanne, dont elle devient la Présidente pendant son année de matu. Elle rejoint également le Parlement des Jeunes Genevois (PJG) et le parlement européen des jeunes (European Youth Parliament – EYP). Ces actions et ses échanges lui donnent envie de s’engager en politique afin d’avoir un plus grand impact sur la société : elle décide de rejoindre les jeunes Vert.e.s en 2016. Toujours désireuse d’apprendre, elle fréquente pendant plus d’un an le club d’investissement de l’Université de Genève et se familiarise avec un nouveau monde. En 2018, elle est candidate au Grand Conseil, puis part poursuivre ses études à Zurich pour sa dernière année de son bachelor. Ce séjour au bord de la Limmat et de la Sihl lui permet de parfaire son allemand, mais aussi de connaître un autre environnement culturel, elle qui n’avait jamais quitté Meyrin. Ainsi, elle devient quintilingue avec le français, l’anglais, le turc et l’espagnol. Pour la grande joie des Vert.e.s de Meyrin-Cointrin, dont elle assure aujourd’hui la Co-Présidence, cette fille prodige revient dans la Cité. En novembre dernier, elle prête serment au Grand Conseil comme députée suppléante. Elle y a intégré le groupe parlementaire vert qui compte désormais cinq jeunes députées. « C’est la preuve que les Vert.e.s se battent pour une juste représentation de la population au sein des institutions politiques » déclare-t-elle. Elle se présente au Conseil municipal pour mettre ses compétences et sa détermination au service de la transition écologique à Meyrin et pour rendre à sa commune tout ce que celle-ci lui a apporté.
Coordonnées
Claire Heiniger
71 ans Retraitée de l’enseignement primaire Conseillère municipale
C’est à 24 ans, toute jeune institutrice, que Claire Heiniger tombe dans la « marmite meyrinoise » à l’école de Meyrin-Village où elle enseignera jusqu’en 1999, avec une escapade de cinq ans dans une école lancéenne. Sa grande passion, de tout temps, c’est de diriger des chorales, comme les Eoliens à la fin des années 70 ou la chorale œcuménique de Meyrin pendant quinze ans jusqu’en 2014. Sa dernière direction de chorale remonte au 25 janvier dernier où elle a dirigé avec sa fougue habituelle la chorale des candidat.e.s vert.e.s au Conseil municipal. Force est de constater qu’il y a une belle harmonie et aucune fausse note dans ce groupe. Claire Heiniger est active au sein de la paroisse protestante de Meyrin et assure la raclette qui traditionnellement constitue le bouquet final de la Kermesse œcuménique. Cela me donne l’occasion de souligner que dans le groupe des Vert.e.s on trouve des protestants, des catholiques, des musulmans, des juifs, des bouddhistes, des athé.e.s et des agnostiques. Il n’y a pas plus œcuménique que les Vert.e.s, animé.e.s par le même souci de respecter les autres, le vivant et la planète, Depuis l’an dernier, Claire a rejoint le Conseil municipal où elle a très vite pris ses marques. Elle souhaite poursuivre dans la prochaine législature la défense de thèmes chers aux Vert.e.s, comme une nourriture saine, des transports publics, des activités culturelles et sportives accessibles à toutes les bourses.
Alejandra Tschudi-Spiropulo
62 ans Employée administrative Conseillère municipale
A l’âge de 20 ans, elle quitte son pays, l ‘Argentine où sévit une dictature militaire brutale, qui fait disparaître des milliers d’opposant.e.s, étudiant.e.s, syndicalistes, artistes engagé.e.s, juristes, journalistes, etc. C’est avec tristesse, mais également soulagée que sa famille vient un matin l’embrasser à l’aéroport de Buenos Aires. C’était il y a 42 ans. En Suisse, Alejandra Tschudi-Spiropulo n’a pas abandonné son idéal de justice sociale et de démocratie et ses valeurs de solidarité. Elle a également su insuffler ses valeurs et son goût de l’engagement à son fils et à sa fille, aujourd’hui députée verte au Grand Conseil. Depuis 25 ans, elle est membre du comité de l’Association des Habitants des Champs-Fréchets qu’elle préside actuellement à nouveau. Elle est également bénévole à la permanence du SIT pour la défense des personnes sans-papiers, membre du comité du chœur mixte « Matices » et membre de PRO-VELO. Elle siège depuis deux législatures au Conseil municipal. Aujourd’hui, elle se réjouit que notamment plusieurs jeunes femmes se portent candidates sur la liste des Vert.e.s. Elle en côtoie quelques unes au sein du Collectif meyrinois pour la grève féministe, un groupe qui porte dans notre commune la lutte des femmes pour l’égalité. Cet engagement la motive aussi à se présenter pour un troisième mandat, mais en aucun cas, elle ne voudrait faire barrage à l’arrivée d’une relève verte, jeune et féminine.
Antoine de Préville
29 ans Étudiant en management
Antoine de Préville a d’abord étudié après sa maturité les sciences de l’environnement pour approfondir des thématiques qui le préoccupent. Puis il a bifurqué vers des études de management. Il est passionné de musique, en particulier de guitare, un instrument qu’il a appris à jouer avec Paul Portmann dans le cadre de l’APCM, comme la moitié des jeunes de Meyrin d’ailleurs. Il se réjouit que son professeur ait obtenu cette année le Mérite meyrinois. Ses questionnements actuels s’orientent vers d’autres modèles économiques favorisant les circuits courts et des structures associatives ou des coopératives à lucrativité limitée afin de minimiser les pressions sur l’environnement et les ressources. La défense des animaux lui tient très à cœur. Il voudrait notamment qu’on prenne des mesures plus déterminées pour défendre la faune et la flore dans notre commune. Il souhaite qu’on tienne mieux compte des coûts environnementaux induits par un projet ou une prestation. Originaire du Salvador et d’Argentine, Antoine de Préville soutient activement l’Association latinoaméricaine de Meyrin dont il est membre.
Esther Um
38 ans Collaboratrice scientifique et formatrice
Esther Um est arrivée l’an dernier et son intégration dans la vie meyrinoise s’est faite à l’allure d’un train à grande vitesse, à travers, notamment, le Collectif féministe meyrinois, les Vert.e.s ainsi que par son emménagement dans une coopérative de l’écoquartier des Vergers. Mais faisons connaissance de cette jeune femme vive et engagée. Diplômée des sciences humaines et sociales, elle travaille dans le domaine de la formation d’adultes à temps partiel. C’est lors de ses études en sciences sociales et en Études genres qu’elle prend conscience des rapports sociaux. Il lui semble alors que le remède aux malaises de notre société est d’œuvrer avec d’autres à la construction de meilleures conditions de vie. Voilà comment elle rejoint les Vert.e.s et participe à des groupes de travail autour des thématiques de l’égalité, des migrations et de l’écospiritualité. Par ailleurs, elle embarque dans le plus beau projet collectif de Suisse : la grève féministe du 14 juin 2019. Et c’est en 2019 aussi que la lutte pour l’égalité rencontre celle des jeunes pour le climat. Son engagement devient alors écoféministe. L’écoféminisme exige l’abolition du pouvoir que certains humains se donnent sur d’autres et sur le vivant. Elle réalise dès lors le sens profond de son choix : seul le souci de l’environnement, dont l’humain fait partie, doit structurer le politique et le ramener à l’essentiel. Esther résume ainsi le sens de son engagement : « Cette vérité, chez les Vert-e-s, est entière dans la première lettre : V comme vivant. Je me sens au service de ce vivant, dans un sens organique, mais aussi symbolique. Et je souhaite, aux côtés des Meyrinois et Meyrinoises, apprendre à aimer, soigner, multiplier la vie dans notre commune. »
Jenny Bettancourt
63 ans architecte
Son engagement débute à 14 ans au Chili où elle est née. Elle adhère à un groupe qui manifeste pacifiquement son opposition aux essais nucléaires français sur l’atoll de Mururoa. Après le coup d’État du général Pinochet, elle doit quitter le Chili. En Suisse, elle n’oublie pas ses compatriotes chiliens torturés tués, séquestrés ou disparus, comme son propre frère et elle s’engage pour que la communauté internationale considère la disparition forcée comme un crime contre l’humanité. Le cinéaste genevois Pascal Baumgartner lui a consacré un très beau film dont la Première s’est déroulée au Théâtre Forum Meyrin. Il y a 20 ans, elle fait partie des membres fondateurs du Jardin des disparus, dont elle dessine la stèle. Elle s’implique de plus en plus dans la vie meyrinoise et y rejoint les Vert.e.s convaincue que leur lutte pour l’écologie et la justice sociale est étroitement liée à la défense des droits humains. Jenny Bettancourt fait également partie du groupe de danses polynésiennes Rapa Nui qui s’est produit à plusieurs reprises à la Kermesse œcuménique et à la Fiesta des Vert.e.s. Architecte, elle s’intéresse particulièrement à la manière dont on construit, aux choix des matériaux, à leur réutilisation lors de démolitions, aux énergies renouvelables et à la mobilité, toutes questions qu’elle considère essentielles pour notre avenir.
22 ans Juriste Étudiant en master de droit
Dush, c’est comme cela que tout le monde l’appelle à Meyrin, est un citoyen actif et engagé dès son adolescence qui n’est pas si lointaine d’ailleurs, puisqu’il a 22 ans. Il a cependant déjà accumulé une expérience et des compétences qui font de lui un excellent futur conseiller municipal. Dès le collège, il s’implique dans le Parlement Européen des Jeunes (EYP) et co-organise, dans ce cadre, différentes rencontres cantonales et nationales, notamment à Meyrin en mars 2018. Il rejoint l’équipe médias de EYP et réalise une vidéo sur l’importance de la citoyenneté active pour affronter les défis planétaires. Devenu étudiant, il fonde et dirige le pôle soutien de l’Association des Etudiant·e·s en Droit. Au cours de son service civil, il travaille comme aide administratif au CICR. Passionné de musique, de danse et de dessin, il adhère également à Uni Art, une plateforme numérique qui tient le rôle de galerie d’art et crée des liens entre ses membres via l’effervescence artistique. Enfin, Dush s’engage également dans la vie de son quartier. Ce qu’il a amené chez les Vert·e·s c’est son plaisir de débattre et d’apprendre et sa ferme volonté de s’engager pour un avenir durable, une société plus juste et une éducation de qualité pour toutes et tous
Leticia Luna
61 ans Éducatrice du jeune enfant et formatrice d’adultes
Vous avez probablement, comme moi, croisé Leticia Luna lors de son jogging à travers Meyrin. Membre de l’Association des Foulées automnales, cette Meyrinoise de fraîche date connaît ainsi déjà très bien tous les recoins de Meyrin. D’autre part, elle est investie dans l’association de son immeuble et de sa coopérative d’habitation, ainsi que dans l’association des potagers et du poulailler de son quartier. Je vous laisse deviner quel est son quartier. Pour créer des liens avec Meyrin, mais aussi avec les paysans du coin, et manger sainement et bien, elle rejoint enfin le Supermarché participatif paysan « la Fève ». Et pour compléter le tableau, notons que cette ancienne locataire reste fidèle à l’ASLOCA et, qu’en qualité de professionnelle de la petite enfance, elle est membre du Syndicat interprofessionnel des travailleuses et travailleurs (SIT). La grève historique des femmes et les mouvements des jeunes pour le climat l’an dernier lui ont donné très envie de s’impliquer au niveau local où il y a tant à faire pour passer des LETICIA revendications à l’action et aux concrétisations.
57 ans Cuisinière
Meyrinoise depuis 35 ans, maman de trois enfants et grand-maman de deux petits-enfants, Brigitte Froidevaux suit un parcours professionnel atypique, mais très diversifié. Tout d’abord vendeuse en boulangerie et prêt-à-porter, elle travaille ensuite comme employée de bureau dans une banque privée et une entreprise de la ZIMEYSA, avant de devenir sertisseuse en pierres précieuses, professeure de danse sportive, réflexologue, conductrice de bus scolaire. Aujourd’hui, elle est cuisinière au sein de la fondation Astural dans une école médico-pédagogique du joli nom d’« Horizon». Pour clore (provisoirement) ce parcours, elle est connue au marché de Meyrin-Village par ses « sirops et confitures de Bibi » qu’elle confectionne elle-même. Ses multiples activités lui ont permis de se forger une compréhension et un point de vue dans des domaines très variés. Sportive, elle fonde avec trois amies un club de badminton à Genève. Passionnée de plantes, en particulier comestibles, elle participe à la création de la « Parcelle colorée ». En tant que cuisinière, elle est sensible à une nourriture saine et privilégie les fruits et légumes locaux et de saison. Elle assure la trésorerie de l’Association des Amis du Jardin botanique alpin, elle est également membre active au sein du SPP « La Fève ». Brigitte Froidevaux a fait partie du groupe d’habitant.e.s qui a participé à l’élaboration du projet d’aménagement « Coeur de Cité ». Elle a alors pu constater que tout un chacun pouvait influencer le devenir de sa commune pour autant qu’il veuille bien s’impliquer. Beaucoup de projets lui tiennent à cœur, mais elle veut « donner la priorité à des projets durables, éthiques qui protègent nos terres, nos forêts, nos habitants(es) et les générations futures » tout en évitant toute dépense inconsidérée compte tenu qu’il s’agit d’argent public.
Denis Bucher
44 ans Co-président des Verts de Meyrin-Cointrin Chef d’entreprise en informatique
Denis Bucher travaille beaucoup dans le train. Il s’est organisé pour ne plus prendre l’avion et s’est d’ailleurs également séparé (à l’amiable) de sa voiture. Chef d’entreprise en informatique, il n’hésite pas à se rendre en train pour un client à Londres transformant son compartiment de l’Eurostar en espace de co-working. Le télétravail est son quotidien. Malgré un engagement professionnel prenant, Denis Bucher qui a vécu des deux côtés de la frontière avant de s’installer définitivement à Meyrin, s’est toujours investi là où il vivait, par exemple pour la construction d’une région transfrontalière multipolaire et verte. Il devient ainsi président du Forum d’Agglo du Grand-Genève, co-fondateur et membre du comité d’Alternatiba-Léman. Il est également fondateur et co-président de l’APiCy – Association des Piétons et Cyclistes du Pays de Gex, ainsi que co-président des Amis de la Réserve Naturelle de la Haute-Chaîne du Jura. Rappelons-nous que Meyrin, il y a 205 ans , faisait encore partie du pays de Gex et que nous admirons toujours les cimes de « notre » cher Jura. En Suisse, il n’est de loin pas inactif. Membre du comité d’organisation du Festival du Film Vert à Genève, membre du conseil d’administration du Supermarché participatif paysan « La Fève » à Meyrin, il arrive encore à dégager du temps pour les Vert.e.s, où il est à la fois responsable d’un groupe de travail sur la société numérique et co-président des Vert.e.s de Meyrin-Cointrin. Enfin, il s’engage pour l’extension du droit de vote des résidents étrangers. Denis Bucher fait partie de cette nouvelle génération d’entrepreneurs qui veulent mettre « l’économie au service de l’humain et non plus l’humain au service de l’économie, ». Dans ce contexte, il se réfère volontiers au préambule de la Constitution suisse. « sachant […] que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres ». C’est, entre autre, ce qui fondra son action s’il est élu au Conseil municipal.
Gülay Keskin-Femenias
47 ans Économiste d’entreprise, spécialisation en Management international
Née en Turquie, elle rejoint tout bébé, avec sa mère, son papa qui est déjà installé dans le pays de Gex. Elle y passe son enfance comme bien des enfants d’immigrés. Ses parents d’un milieu populaire la soutiennent tant que faire se peut pour qu’elle puisse aller au bout de ses rêves : poursuivre des études à l’Université. A force de persévérance elle décroche son Master en Économie. Cette expérience de vie qui éveille son féminisme, Gulay Keskin-Femenias la résume ainsi : « Devoir imposer sa volonté de suivre des études longues, refuser le schéma classique du collège, mariage, enfants, et gagner une totale indépendance fut un des plus grands désirs de ma vie. » Après 20 ans passés dans la gestion d’entreprises à Genève, un mariage avec un Genevois et deux enfants, elle se lance dans un MBA qu’elle obtient fin 2018. Mais elle s’interroge également sur ce qu’elle va pouvoir transmettre à ses enfants : « Qu’allais-je leur enseigner ? Des valeurs, certes, telles l’empathie, le partage, le respect, l’investissement personnel et le dépassement de soi, mais quel monde allons-nous leur laisser ? » Elle décide donc de s’engager dans des associations de son quartier à Meyrin, mais aussi de rejoindre les Vert.e.s. «J’ai rencontré un accueil formidable chez les Vert.e.s de Meyrin-Cointrin. Des personnes de tous les horizons, de toutes les confessions, de tous les continents. Quelle ouverture d’esprit, quel don de soi. Nous pouvons TOUS nous exprimer, et tout le monde s’écoute. Nous sommes un groupe, et j’y ai trouvé l’intelligence collective. Je crois que ce n’est pas un hasard s’il y a tant de femmes chez nous. Hommes et femmes, nous sommes TOUS féministes. ». Ceci lui a donné tout naturellement envie de se porter candidate sur la liste 1 aux élections municipales de Meyrin, ville où elle est heureuse d’avoir pu définitivement poser ses valises et où elle s’investit désormais pour contribuer à rendre notre monde un peu meilleur.
Esther Hartmann
49 ans Psychologue Conseillère municipale, ancienne députée
Esther Hartmann a présidé pendant plusieurs années les Vert.e.s de Meyrin-Cointrin avant d’être élue au Conseil municipal en 2015. Elle y préside la commission Information et Communication. Ses compétences de psychologue apportent souvent un éclairage complémentaire et pertinent à une meilleure compréhension de certaines prises de position ou pour résoudre des situations conflictuelles au sein du parlement communal. Au cours de la législature écoulée, elle s’est plus particulièrement engagée pour un accès au sport pour tous, l’amélioration du réseau de transport public et plus particulièrement pour une promotion de la santé au travers d’un environnement sain (biologique, urbain et social). Elle s’est réjouie que plusieurs projets de résolution qu’elle a initiés au nom des Vert.e.s, aient été adoptés, notamment pour lutter contre l’usage du plastic à usage unique ou en faveur de l’extension des horaires des piscines. Elle est à nouveau candidate, car elle désire vivement défendre d’autres projets portés par les Vert.e.s. Même si son engagement au sein du Conseil municipal l’occupe beaucoup, Esther Hartmann est également très impliquée dans la vie associative notamment meyrinoise, souvent en lien avec son engagement professionnel. Elle est la trésorière de l’Association Meyrinoise pour la Promotion de la Santé (AMePS), membre du comité du Centre de rencontre et de formation à l’attention des femmes migrantes habitant Meyrin (CEFAM), Présidente d’Appartenances Genève, membre du comité de MINDS, une association genevoise pour la promotion de la santé mentale. Au cours de la décennie à venir les questions de santé publique vont augmenter. Ses contributions y seront d’autant plus précieuses.
Etienne Froidevaux
24 ans Étudiant en musique et sciences de l’éducation
À 10 ans, Etienne Froidevaux, était déjà motivé, actif, profitant de tout ce que Meyrin peut offrir à un gamin de son âge, patinage à Bois-Carré, skate-park derrière le Centre commercial, centre de loisirs Maison Vaudagne, Jardin Robinson. Certains se souviennent encore de ce gavroche meyrinois traversant la commune en long, en large et en travers sur son monocycle. Éduqué dans les valeurs de partage et de travail collectif, il mène, dès son adolescence, une vie associative intense participant au comité de structures étudiantes et sportives ou s’engageant bénévolement dans des projets sociaux et pédagogiques. Devenu adulte, il continue de participer à la vie de sa commune en présidant l’Association des Amis du Jardin botanique alpin, en jardinant avec les « Incroyables Comestibles de Meyrin », en rejoignant les Vert.e.s de Meyrin-Cointrin et en mettant ses compétences circassiennes au service du Salto de l’Escargot. C’est d’ailleurs dans ce magnifique projet qu’il développe une sobriété volontaire, condition à ses yeux d’un engagement écologique cohérent. « Je vis depuis six ans dans une roulotte de cette école de cirque associative meyrinoise, dans une démarche de réduction de mon empreinte et d’éloignement d’un consumérisme effréné. Je crois en la possibilité d’un bonheur non-marchand, à l’échange entre les personnes et en la puissance du vivre ensemble. Je rêve d’une communauté pleine de diversité, solidaire et convaincu que le collectif est le plus grand des moteurs, loin devant la peur, la méfiance et le rejet. », explique Etienne Froidevaux. Et d’ajouter : « Je me porte candidat aux élections municipales car je pense pouvoir représenter les aspirations d’un certain nombre de Meyrinois.es, sur les thématiques écologiques mais aussi de genres, d’aménagement public, de culture et d’échanges intergénérationnels. C’est un engagement motivant quand je pense à tout ce que Meyrin a pu m’offrir en terme d’opportunité et de développement. »
Louisa Saratsiotis
31 ans Entrepreneure éco-responsable – Les potions d’Adèle
Louisa Saratsiotis, grecque d’origine, arrive à Meyrin à l’âge de 11 ans. Depuis lors, elle est toujours restée dans cette commune qu’elle affectionne particulièrement. Comme tous les autres candidat.e.s vert.e.s que j’ai rencontré.e.s, elle apprécie qu’on y trouve toutes les cultures, mais elle aime également la grande diversité de son territoire, quartiers urbains et villageois, campagne, forêts, parcs et jardins et même un magnifique lac, des infrastructures riches et variées pour s’adonner à toutes sortes de sport et de jeux, pour tous les âges. Elle aime le festival de la rentrée « Octopode », les soirées estivales à Meyrin-les-Bains, les rencontres culturelles et de méditation au Jardin botanique alpin, l’ambiance du marché de Meyrin-Village, les potagers urbains initiés par les « Incroyables Comestibles ». Elle aime chiller avec des ami.e.s dans les cafés de Meyrin. Bref, vous l’aurez compris, elle adore Meyrin.
Pour être la plus cohérente possible avec ses convictions anti-capitalistes et éco-responsables, elle a créé une entreprise de l’économie sociale, solidaire et écologique, « Les potions d’Adèle » qui fabrique des produits ménagers naturels, respectueux de la santé et de l’environnement. Louisa Saratsiotis a obtenu en 2019, la bourse cantonale du développement durable, une distinction qui récompense son engagement et sa créativité. Lors du prochain Meyrin Economic Forum, le 13 mars prochain, dédié à l’économie sociale, solidaire et écologique, elle participe à une Table ronde qui cherchera à répondre à la question «Comment gérer son entreprise avec les nouveaux modèles économiques ? ». En dehors ou plutôt en plus de son activité professionnelle, Louisa Saratsiotis fait partie du collectif féministe meyrinois qui est actuellement en plein préparatif de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars prochain. Et enfin , le 15 mars, elle se présente au Conseil municipal sur la liste 1- les Vert.e.s de Meyrin-Cointrin.